1. DÉFINITION DU DOS
La colonne vertébrale : soutenir le corps et assurer la mobilité.
Sur le plan anatomique, le dos peut être comparé à un « building qui plie ».
La colonne vertébrale joue à la fois un rôle de soutien et de mobilité.
Ce système complexe comprend de nombreux composants : os, ligaments, articulations intervertébrales, muscles ,…
Précisons quelques termes :
– Le dos est en réalité la région lombaire,
– le mal aux reins concerne la région lombaire,
– le « tour de rein » est un lumbago.
2. LA COLONNE VERTÉBRALE PORTE LE CORPS
La colonne vertébrale est à l’homme ce que le tronc est à l’arbre.
Nos membres s’attachent fermement à cette colonne, qui est la structure centrale de l’organisme.Tous les mouvements du corps humain sollicitent au moins une partie de la colonne vertébrale.
3. LES VERTÈBRES
La colonne vertébrale comporte 32 vertèbres.
En allant du haut vers le bas, on compte:
7 vertèbres cervicales,
12 dorsales ,
5 lombaires,
auxquelles s’ajoutent le sacrum (qui est en fait la fusion de 5 vertèbres )
et le coccyx (qui résulte de la fusion de 3 à 5 vertèbres).
4. LE PASSAGE DE LA POSITION A QUATRE PATTES À LA POSITION DEBOUT
Le passage de la position à quatre pattes à la position debout a généré une série de courbures de la colonne vertébrale.
Nos lointains ancêtres marchaient à quatre pattes. Au cours de l’évolution progressive des espèces, ils se sont redressés.Cependant le bassin ne s’est pas redressé suffisamment lors du passage de la position à quatre pattes à la position debout. Ainsi s’est installée une courbure de la colonne lombaire, dénommée lordose, permettant de verticaliser le tronc tout en ne redressant pas suffisamment le bassin. Cette bascule est trop importante dans sa partie haute, ce qui amène la courbure vers l’avant, dénommée cyphose dorsale. Celle-ci est également excessive dans sa partie haute, ce qui amène la courbure vers l’arrière de la colonne cervicale.C’est grâce à cette lordose cervicale que notre regard peut se porter vers l’avant.
5. LA COLONNE VERTÉBRALE EN POSITION DEBOUT
De profil, la colonne vertébrale présente quatre courbures.
Lorsqu’une personne se trouve debout normalement, trois zones se trouvent sur une même ligne verticale: la région postérieure de la tête, la partie la plus en arrière du dos et les fesses.
Pour atteindre cette verticalité, la colonne présente 4 courbures, qui se compensent mutuellement :
– deux courbures concaves en avant : les cyphoses sacrées et dorsales
– deux courbures concaves en arrière : les lordoses lombaires et cervicales.
Ces courbures jouent aussi un rôle fondamental pour amortir les chocs.
Notre mécanique est bien organisée à cet égard puisque l’on constate que la surface des pièces vertébrales augmente progressivement du haut vers le bas. L’existence des courbures permet une résistance beaucoup plus grande que si
la colonne vertébrale était toute droite.
Certains ont calculé que grâce à ses diverses courbures, la résistance mécanique de notre colonne vertébrale était 17 fois supérieure à une colonne rectiligne.
Vu de dos , il n’y a pas de courbure.
6. LES DÉFORMATIONS DE LA COLONNE
On distingue des déformations de face et de profil.
a. de face:
– les scolioses :
par exemple chez les personnes qui ont une jambe plus courte que l’autre.
b. de profil :
– les hyper-cyphoses :
c’est notamment le cas des bossus.
– les hyper-lordoses :
fréquentes au niveau lombaire chez les femmes enceintes.
7. LA COLONNE VERTÉBRALE EN POSITION COUCHÉE
En position couchée, les courbures de la colonne vertébrale génèrent des zones de pression.
Lorsque nous sommes couchés sur le dos, les différentes courbures de la colonne définissent 3 zones où la pression est plus importante (hyper-pression) et 2 zones où elle est moindre (hypo-pression).
Bien sûr, le poids de la personne couchée influence les zones d’hyper-pression ainsi que la répartition du poids.Ce facteur joue notamment lors de la grossesse, et la femme enceinte présente une plus grande pression dans la région du sacrum.
Ces diverses zones d’hyper-pression impliquent nécessairement une réaction du matelas et du sommier sur lesquels nous nous reposons.
8. FORME GÉNÉRALE DES VERTÈBRES
Toutes les vertèbres se ressemblent. Chaque vertèbre est composée d’un corps vertébral, plus ou moins cylindrique, situé dans la partie avant, et d’une partie postérieure, dénommée arc postérieur. Cette seconde partie a la forme d’un fer à cheval et comporte des prolongements articulaires vers le haut et vers le bas (apophyses articulaires).
Ce même modèle se retrouve à tous les niveaux de la colonne, avec toutefois quelques modifications, qui expliquent d’ailleurs les différences de mouvements entre les régions.La partie cervicale est la plus mobile pour permettre les mouvements de flexion et de rotation du cou.La partie dorsale permet surtout des mouvements de rotations, tandis que la partie lombaire autorise les inclinaisons latérales ainsi que la flexion (vers l’avant) et l’extension (vers l’arrière).
9. LE DISQUE VERTÉBRAL: UN AMORTISSEUR
Le disque joue un rôle vital d’articulation et de répartiteur des pressions.
Entre les vertèbres se trouvent les disques intervertébraux, qui sont de véritables coussinets élastiques. Le disque est très riche en eau pour permettre de répartir au mieux les pressions importantes qui peuvent s’y exercer, notamment lors des mouvements.
En position debout, l’eau contenue dans les disques est rejetée par la compression exercée sur la colonne.En position couchée, les disques se gonflent d’eau et augmentent de volume pour retrouver leur dimension de repos.Ce phénomène s’accompagne d’une sensation de détente et de bien-être.
10. LES LIENS ENTRE LES VERTÈBRES
Les vertèbres sont maintenues entre elles par différents ligaments et muscles.
De multiples ligaments unissent les vertèbres entre elles, du sacrum au crâne, et limitent la mobilité entre les différents éléments.
Cet ensemble est complété par des muscles, moteurs de tous les mouvements et nécessaires au maintien général.
11. LA MOELLE ÉPINIÈRE: UN CIRCUIT ÉLECTRIQUE
La moelle épinière : la voie de communication nerveuse.
Le canal limité par les corps vertébraux et les arcs postérieurs laisse le passage à une structure nerveuse extrêmement importante: la moelle épinière.
Il s’agit d’un ensemble de fibres nerveuses qui unissent notre système nerveux central, le cerveau, au reste de l’organisme. Les informations circulent sous la forme de petits courants électriques. De cette moelle épinière se détachent des paquets de fibres nerveuses qui quittent le canal vertébral en passant entre les vertèbres.
C’est d’ailleurs à ce niveau que ces nerfs, que l’on nomme racines nerveuses, peuvent être coincés, en cas de hernie discale notamment.On comprend donc combien les pièces osseuses ont un rôle important pour protéger les structures nerveuses.
12. LES SOLLICITATIONS DE LA COLONNE
Nos positions et mouvements provoquent différentes contraintes sur la colonne.Les forces exercées sur la colonne selon la position : Si la position debout peut être considérée comme une situation neutre (les forces de traction et de pression s’équilibrent), les positions assises et courbées vers l’avant sollicitent bien davantage la colonne. La position couchée est la position de repos optimal, durant laquelle la colonne peut se régénérer.
13. LES » MAUX DE DOS «
Les causes de lombalgies sont nombreuses.
Les principales sont :
– Un problème anatomique telles une hernie discale, une fracture, une déformation …
– Un problème psychologique telles une préoccupation, une angoisse de source professionnelle ou privée. Ces troubles peuvent aussi se traduire par des douleurs lombaires. On dit d’ailleurs : « J’en ai plein le dos ».
– Une sollicitation exagérée de la colonne : mauvaise position de travail (assise ou autre), mouvements inappropriés pour soulever ou transporter des poids … L’hygiène lombaire prévient ces problèmes.
– Un repos de qualité insuffisante à cause d’une mauvaise literie ou d’une mauvaise position de sommeil. La literie doit en effet favoriser le repos de la colonne vertébrale. Inadaptée, la literie peut aggraver les douleurs.
14. LA QUALITÉ DE LA LITERIE : FACTEUR ESSENTIEL.
La qualité de la literie joue un rôle prépondérant dans la santé du dos.
Deux éléments doivent être distingués :
– Le sommier, qui constitue l’élément de base du soutien du dos à l’état de repos
– Le matelas, qui contribue au soutien du dos, joue également un rôle de confort. C’est la complémentarité de ces deux éléments qui détermine la qualité de la literie.
Une bonne literie doit respecter l’anatomie de la colonne, c-à-d:
– position couchée sur le côté:la colonne doit être droite, il ne peut pas y avoir de scoliose.
– position couchée sur le dos : les courbures naturelles de la colonne doivent être rencontrées.
Dans les deux cas, la literie doit compenser les hypo et hyper-pressions. Les lits trop durs ou trop mous ne répondent pas à ces critères. L’idéal est bien sûr une literie qui soutient la colonne de manière optimale, quelle que soit la position du dormeur.Les sommiers à lattes montées sur des rotules élastiques basculantes rencontrent cet objectif.
15. L’IMPORTANCE DU LIT
Les modèles de lits ont largement évolué au cours des siècles.
Les lits anciens offraient un confort très rudimentaire.L’homme moderne aurait sans doute bien du mal à y trouver le sommeil. Les lits modernes, basés sur de multiples études et développements techniques, contribuent à un confort accru et à un meilleur repos de l’organisme.
Une comparaison des différents sommiers types permet de conclure que :
– La rigidité d’une planche empêche l’adaptation du sommier à la position du dormeur,
– Un sommier à ressorts classiques provoque une longue courbure qui soutient mal le dos,
– Le système à lattes est celui qui convient le mieux au dos en mariant soutien et adaptabilité,
– Un matelas à eau répartit bien la pression dans tous les sens mais n’offre pas de point d’appui. Le système électrique de chauffage de l’eau crée une chaleur artificielle, qui peut s’avérer nuisible.
16. LE MATELAS
Le matelas, qui contribue au soutien du dos, joue un rôle de soutien et de confort.
Le matelas doit avant tout être bien adapté au sommier, en termes de composition et d’épaisseur.
Un matelas trop fin joue un rôle insuffisant. Combiné à un sommier à lattes, il ne comble pas les espaces entre les lattes.
Un matelas trop épais réduit le travail du sommier qui ne joue plus pleinement son rôle.
Le matelas joue également un rôle important au niveau de l’hygiène.
Tout d’abord, il doit contribuer à une répartition de la chaleur naturelle diffusée par le corps. Les systèmes chauffants (tels que dans les matelas à eau) sont contre-indiqués sauf dans des conditions de froid extrême ou chez de grands malades.
Le matelas et les draps doivent aussi permettre l’absorption et l’évaporation de la transpiration (en moyenne un dormeur élimine 1/4 à 1/2 L d’eau par nuit). Ils doivent être entretenus et aérés régulièrement.
17. LES POSITIONS DE SOMMEIL
La position de sommeil influence considérablement le repos de la colonne.
a. La position dorsale : réduit au minimum la pression sur les disques et favorise une meilleure décontraction des muscles. Un oreiller doit parfaitement maintenir la partie cervicale, tout en permettant au dos de rester en contact avec le matelas.
b. La position latérale : est la plus répandue. Elle est correcte, pour autant que la colonne demeure bien droite. Dans ce cas, la pression sur les disques et la tension musculaire sont faibles. L’oreiller doit maintenir les vertèbres cervicales dans le prolongement de la partie dorsale, pour éviter de créer ou d’entretenir une scoliose.
c. La position ventrale : est généralement déconseillée du fait d’une cambrure excessive du dos, avec risque d’apparition d’une hyper-lordose. D’autre part, le dormeur est souvent obligé de forcer la rotation de ses vertèbres cervicales pour pouvoir respirer, avec des douleurs dans la nuque au réveil, voire des problèmes plus sérieux à long terme.
18. DÉFINITION DU SOMMEIL
Le sommeil a une fonction régénératrice, indispensable à la vie.
Lorsque notre corps ou notre esprit sont fatigués, ils nous informent de la nécessité d’un repos par différents signaux: bâillements, picotements des yeux, irritabilité accrue, difficultés de concentration …
Tenter de contrer ces signaux par du café ou d’autres stimulants, peut permettre de rester éveillé un peu plus longtemps, mais risque aussi de puiser dangereusement dans nos réserves.Il est donc sage de respecter ces signaux et de dormir.
En nous endormant, nous quittons progressivement la réalité.Nos réactions à ce qui nous entoure (odeurs, bruits, mouvements … ) diminuent fortement. La réduction du niveau de vigilance s’accompagne d’un ralentissement des activités de notre corps.Nos muscles se détendent, notre température descend, nos mouvements sont limités, notre respiration devient plus lente et plus profonde, notre métabolisme se met au ralenti … Par contre, la production de certaines hormones est stimulée, dont l’hormone de croissance.
En d’autres mots, notre corps récupère, répare ses organes et ses tissus et se prépare à une nouvelle journée.
Paradoxalement, alors que notre corps est au repos, l’activité électrique de notre cerveau est intense.
Notre cerveau profite en effet du sommeil pour mettre de l’ordre dans ses dossiers :il vérifie et trie le contenu de sa mémoire, il consolide et fixe les souvenirs, il imagine de nouvelles solutions à nos problèmes …
Il nous ouvre également l’accès à l’inconscient, au travers du rêve.
19. LE NIVEAU DE VIGILANCE
Le niveau de vigilance est très variable.
Durant le sommeil, notre cerveau trie automatiquement les informations qui lui parviennent de l’extérieur.Il élimine toutes celles qui lui paraissent habituelles ou anodines. Par contre, il nous réveille si un événement anormal se produit: bruit inhabituel, conjoint qui allume sa lampe de chevet ou se lève en pleine nuit … C’est bien connu, la maman bondit au moindre mouvement de son bébé.
Ce niveau de vigilance varie d’une personne à l’autre. Ainsi dit-on de certains que même le bruit du canon ne les réveillerait pas, tandis que d’autres sursautent au moindre souffle du vent.
Le niveau de vigilance de chacun peut aussi se modifier en fonction de son environnement. Lorsque nous passons une nuit à l’hôtel, nous avons tendance à nous réveiller plus vite suite à des bruits ou autres informations inhabituelles. Après quelques nuits, ce phénomène disparaît. Nous intégrons donc notre environnement et ne sélectionnons que les informations « anormales ». Quelqu’un qui vit près d’une ligne de chemin de fer ne se réveille pas au passage du train, même si le lit tremble légèrement.Par contre un tremblement de terre le réveillera probablement.
Le stress peut également considérablement influencer notre niveau de vigilance.Pensez au soldat, terré dans une tranchée, qui sursaute au moindre bruit.
20. LES PHASES DU SOMMEIL
Le sommeil comprend deux phases principales : le sommeil lent et le sommeil paradoxal.
En quittant l’état d’éveil, nous passons par une étape intermédiaire de relâchement et d’assoupissement, pour entrer dans le sommeil lent. Cette phase correspond à la régénération indispensable de notre corps.
Nous tombons ensuite dans le sommeil paradoxal, qui correspond à une activité mentale intense et à l’ouverture au rêve. Cette phase est indispensable à notre équilibre psychique.
Nous passons alors par une phase de réveil (dont nous n’avons généralement pas souvenir) pour recommencer un second cycle.La durée moyenne d’un cycle est de 90 minutes.
21. LE SOMMEIL LENT
Le sommeillent correspond à la régénération du corps.
Cette première phase du sommeil se caractérise par des pulsations électriques cérébrales bien plus lentes qu’à l’état d’éveil (d’où le nom de sommeil lent).
Cette phase se découpe en 2 étapes :
a. le sommeillent lent léger : qui dure une vingtaine de minutes et durant lequel notre niveau de vigilance descend progressivement.Notre corps s’alourdit de plus en plus et notre respiration se régule.En analysant les ondes cérébrales, les spécialistes peuvent encore découper cette étape en 2 stades (les stades 1 et 2).
b. le sommeillent lent profond : durant lequel notre respiration est profonde et régulière, notre corps est quasiment inerte.Notre niveau de vigilance est au plus bas et nous sommes difficiles à réveiller.Ici aussi, les spécialistes identifient 2 stades (les stades 3 et 4 ).
Cette étape dure un peu plus d’une heure. À l’issue de cette première phase, nous sommes proches du réveil (nous repassons en fait par le stade 2 ), avant de plonger dans le sommeil paradoxal.
22. LE SOMMEIL PARADOXAL
Le sommeil paradoxal correspond au rêve et à l’équilibre psychique.
Cette phase correspond à une activité intense du cerveau et une immobilité totale du corps, en dehors de quelques muscles du visage, des mains et des pieds, ainsi que d’importants mouvements oculaires.
C’est ce paradoxe apparent entre l’immobilité du corps et l’extrême activité cérébrale qui est à la base du terme « sommeil paradoxal ».
Cette phase peut s’accompagner de divers dérèglements sans danger pour les personnes en bonne santé: respiration irrégulière, tension artérielle qui fait des bonds, érection spontanée …
Mais l’élément le plus important de cette phase est le rêve, qui n’apparaît que très rarement durant le sommeillent.
Les rêves font l’objet de recherches continuelles et différentes écoles s’affrontent à propos de leur rôle et de leur interprétation. Il est toutefois clair que le rêve est une ouverture sur l’inconscient et qu’il joue un rôle fondamental pour l’équilibre psychique. Le sommeil paradoxal correspond aussi à différents processus mentaux. Chez le jeune enfant, le sommeil paradoxal intervient fortement dans la maturation du système nerveux central et dans le développement du cerveau.
Il joue également un rôle de triage et de stockage des informations (la mémorisation).
23. LES CYCLES DU SOMMEIL
Au cours de la nuit, la part du sommeil paradoxal prend du terrain.Un cycle de sommeil dure +/- 90 minutes. Une nuit de sommeil correspond à une suite de plusieurs cycles, entrecoupés de courtes périodes d’éveil, dont nous n’avons généralement pas conscience.
Les premiers cycles de sommeil lent laissent la part belle au sommeillent, c’est-à-dire au processus de régénération du corps.
Au fur et à mesure que le temps s’écoule, la part du sommeillent lent diminue, au profit du sommeil paradoxal.
Notre organisme établit donc des priorités: régénérer le corps en priorité, puis l’esprit.
Durant la première partie de la nuit, un cycle comprend +/- 80 minutes de sommeil lent et +/- 10 minutes de sommeil paradoxal. Durant les derniers cycles, le sommeillent lent n’occupe plus que +/- 60 minutes, laissant +/- 30 minutes au sommeil paradoxal.
24. DURÉE DU SOMMEIL
Les besoins de sommeil varient selon les personnes, l’âge et le niveau de lumière.
Quelle est la durée idéale de sommeil? Il n’existe pas de réponse générale à cette question.Sauf peut-être celle-ci: c’est le temps qu’il faut pour se sentir en forme le lendemain.Chez un adulte en bonne santé, la moyenne est de 8h de sommeil par nuit. Certains ont besoin de plus de 9h par nuit (on parle alors de « gros dormeurs »). Pour d’autres moins de 6h suffisent (ce sont les « Petits dormeurs »).
Ces derniers ont une durée de sommeil lent profond équivalente aux autres dormeurs, mais consacrent moins de temps aux autres types de sommeil. C’est pourquoi l’on dit parfois que les petits dormeurs ont un sommeil plus »efficace ».
Les enfants ont besoin de plus d’heures de sommeil que les adultes.Les personnes âgées dorment en moyenne moins que les autres.
Que penser de la sieste ? L’état de somnolence que nous éprouvons souvent après le déjeuner correspond à un besoin de sommeil Pour certains, cette pause diurne, d’une durée moyenne de 10 à 90 minutes, est très bénéfique, alors que d’autres se plaignent de nausées, de maux de tête ou de bouche pâteuse au réveil.
En général, la quantité de sommeil lent profond est réduite durant la nuit qui suit la sieste.
Le niveau de lumière influence la durée de sommeil: les longues journées ensoleillées de l’été nous invitent à rester éveillés plus longtemps, tandis qu’en hiver, nous avons besoin de plus d’heures de sommeil.Certaines espèces animales dorment tout l’hiver (l’hibernation).
25. LES TROUBLES DU SOMMEIL
On distingue généralement 4 catégories de troubles :
a. Les insomnies ou difficultés à trouver le sommeil ou à le maintenir : une personne sur deux se plaint de mal dormir, avec des conséquences la journée (fatigue, difficultés de concentration … ). Les insomnies sont occasionnelles ou chroniques.Leurs causes peuvent être multiples : les soucis, les affections psychiatriques (anxiété, dépression … ), les douleurs physiques (rhumatismes, fièvre, toux …), la consommation d’alcool ou d’excitants, les maladies liées au sommeil ( myoclonies, syndrome d’apnées nocturnes …), une literie mal adaptée ou usée…La médecine moderne dispose de moyens de diagnostic (dont les laboratoires du sommeil) et thérapeutiques pour les insomnies (via une large variété de médicaments inducteurs de sommeil).
b. Les hypersomnies ou somnolences excessives: la plupart des hypersomnies se limitent à une somnolence désagréable durant la journée, souvent conséquente à des insomnies. La narcolepsie en est une forme spectaculaire: le patient tombe soudainement en sommeil paradoxal, ce qui peut s’avérer très dangereux.Certaines insomnies sont liées à des maladies (hypothyroïdie, méningite … ).
c. Les troubles du rythme veille-sommeil: certaines personnes ne peuvent trouver le sommeil avant 2 ou 3 h du matin … pour ne se réveiller de manière naturelle qu’entre 1Oh et midi.Si leur vie sociale leur impose de se lever plus tôt, ils sont en manque de sommeil. On les soigne par chrono-thérapie, en décalant progressivement leurs horaires de sommeil.Deux autres formes bien connues de troubles du rythme veille-sommeil sont le décalage horaire et les conséquences du travail en équipe à horaires variables.
d. Les parasomnies ou comportements nocturnes anormaux : ce groupe couvre une large variété de troubles : somnambulisme, terreurs nocturnes, cauchemars, énurésie, épilepsie, rythmes, bruxisme …
26. LES SOMMIERS DE LATTOFLEX.
Les sommiers de Lattoflex présentent différents avantages.
a. Soutien et adaptabilité: le couple latte-rotule marie soutien et adaptation aux positions de sommeil.
b. Balancelle d’épaule: en position latérale, ce système diminue l’hyperpression au niveau de l’épaule.Il contribue à maintenir la nuque dans l’axe de la colonne et réduit les risques de scoliose.
c. Position « relax »: une légère élévation des jambes contribue à un meilleur retour du sang vers le reste du corps.Cette position est contre-indiquée pour les personnes qui souffrent d’insuffisance artérielle (notamment les gros fumeurs).
d. Renfort zonal : ce renfort permet d’améliorer encore l’adéquation entre la morphologie du dormeur et son lit.
e. Renfort médian : utile pour les personnes de forte corpulence.
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